FOOT ROCK AND ROUFLAQUETTES. Pat Jennings.


Son boulot au Pat, c'est de garder les cages. Et à voir sa tête, on le collerait volontiers dedans pour s'assurer une certaine tranquillité publique. L'Irlandais du Nord a la mine à flanquer les chocottes, une gueule des mauvais jours qui le place direct sur le banc des accusés. Pat Jennings est un cador de la rouflaquette so british des seventies. Imposante et sans complexe, elle boufferait presque le visage du teigneux dans ses bois. S'il devait y vivre en solitaire, loin des cons et leurs goûts de chiotte, le goal aux grosses paluches embarquerait probablement un disque des terreurs de Chicago THE JESUS LIZARD. Comme lui, la bande à David Yow, connu pour son attitude outrancière sur scène, ne se préoccupe guère des apparences et délivre du son brut et radical. Et surtout pas d'interdit. Jennings de son côté ne s'interdit pas de prolonger le plaisir de jouer jusqu'à pas d'âge, toujours sur le devant de la scène qui sent le rat crevé après le passage de ce gros dégueulasse David Yow.







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