MAILLOT DE LEGENDE. Bayern Munich.


Après une domination néerlandaise au début de l'ère seventies, Feyernoord (1970) et le triplé de l'Ajax (1971,72, et 73), c'est au tour du Bayern Münich - l'ennemi juré allemand pour des Bataves toujours revanchards - de laisser son empreinte sur la scène européenne. Au lendemain de son premier succès au Heysel en coupe des clubs champions (1974), une finale épique contre l'Atletico Madrid qui nécessite un replay (2-2 puis 4-0), l'équipe bavaroise adopte un maillot rouge uni, finies les bandes superflues, sponsorisé par la marque Adidas. Wunderbar ! L'association entre le club bavarois et l'équipementier est une réussite commerciale et sportive. Les hommes de Dettmar Cramer réalisent le triplé, entamé par Udo Lattek à Bruxelles, en s'imposant successivement contre Leeds (1975), une finale houleuse et ternie par les hools anglais au Parc des Princes (2-0), puis contre les Verts de Saint-Etienne un an plus tard à Glasgow (1-0). Des victoires acquises sur le fil, souvent discutées par les spécialistes et les fans des équipes vaincues. Mais le Bayern est une machine de guerre impitoyable. Une armée de soldats de haut rang (Franz Beckenbauer, Gerd Müller, Sepp Maier, Paul Breitner, Uli Hoeness...) avide de conquêtes européennes. C'est un règne sans partage néanmoins contesté en supercoupe UEFA, lorsque Dynamo Kiev (1975) et Anderlecht (1976) dérèglent la mécanique bavaroise. Un grain, cependant, dans la logique de communication du fabriquant d'articles de sport qui a déjà boosté ses ventes grâce aux succès en C.1. Un bon plan sans accroc qui prend fin en 1978. Il est temps, alors, pour la firme allemande de penser au mundial argentin.


Gerd Müller, le Bomber du Bayern.

Franz Beckenbauer / Hans-Joseph Kapellmann / Uli Hoeness.

Uli Hoeness.


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