La grosse cylindrée de CHRISTIAN LOPEZ.


Quand on lui demande, mais qu'auriez-vous fait si vous n'étiez pas devenu footballeur professionnel ? Christian Lopez répond à fond, à fond : « Pilote de course. En monoplace. » Un vieux rêve de gosse que le taulier de la défense stéphanoise réalise un jour de novembre 1979 grâce au magazine Onze, lequel organise un rendez-vous entre Jacques Laffite et Jeannot du côté de Vichy, au siège de l'écurie Ligier. Le roi du tacle pose son cul dans le baquet de la JS11 et bombe - encore une fois - le torse.

Christian Lopez et le staff Ligier.

Et des images qui défilent dans sa tête. « Quand il y a un Grand Prix le dimanche à la télévision, avoue le défenseur international, bien calé dans l'habitacle du bolide, je ne suis là pour personne. Inutile de me parler. Je n'entends rien, je plane. » Une passion sans frein pour celui qui vit un GP avec ferveur, à la manière des supporters des Verts depuis les tribunes de Geoffroy-Guichard. Et qui s'émerveille devant les exploits des pilotes. « Au Grand-Prix de France (à Dijon-Prenois, août 79), pendant le fantastique duel Arnoux-Villeneuve, j'étais comme un fou » embraye la nouvelle recrue de l'écurie bleue avant de prendre part au briefing de la JS11. Jacques Laffite – secondé par Guy Ligier, le patron, et Gérard Ducarouge, le n°2 – passe en revue le tableau de bord et le fonctionnement de la boîte de vitesse. En fermant les yeux, Christian Lopez s'imaginerait presque sur le Paul-Ricard ou à Spa. Mais c'est déjà l'heure de rentrer à Sainté. Le libéro des Verts ne décolle pas du retour : « Et quand je pense que tout ça se passe à plus de 200 à l'heure ! C'est prodigieux. » Va falloir quand même se concentrer un peu à nouveau sur les gestes défensifs Jeannot.


Photos souvenirs.


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