Sponsor en toc. NÎMES OLYMPIQUE (Zan).


En 1975, la réglisserie ZAN s'invite sur la poitrine des joueurs du Nîmes Olympique. La société gardoise installée à Uzès, qui a bâti son empire avec un bonbon en rouleau, colle son logo sur le maillot des Crocos qui ne manquent pas de crocs sur le pré à l'époque. Surtout dans leur antre du stade Jean-Bouin, lequel ressemble à une fournaise les soirs de grand match. Les Verts de St-Etienne y laissent des plumes avant la finale de Glasgow. Farison et Synaeghel sont out. Mis hors d'état par les crampons nîmois. Kader Firoud, l'entraîneur à poigne et figure locale, veut des hommes sur le terrain. Des guerriers. Bernard Boissier et René Girard, en fidèles lieutenants, soignent ainsi leur réputation en collectionnant les coups et les suspensions. Pendant deux ans – le contrat tire jusqu'en 1977 – un coup de zan s'empare de l'effectif nîmois, montré d'un doigt vengeur collé de réglisse dans la France entière. Les Crocos ne font pas de sucreries, mais ils collent comme un bâton à sucer au short de l'adversaire. Pas vraiment le meilleur moyen pour se défaire d'une sale réputation.

Daniel Sanlaville, le capitaine très zan des Crocos.

Enregistrer un commentaire

1 Commentaires

  1. "Zan peux plus..."

    Voila ce que disaient les joueurs en rentrant au vestiaire à la mi-temps juste avant de se faire offrir une gâterie par les poms-poms girls locales !!

    RépondreSupprimer