MAILLOT DE LEGENDE. Flamengo.


1981, la vague rose inonde la France où le ciel découvre enfin ses reflets bleus, croit-on. A des kilomètres de là, c'est le rouge et noir anarcho-syndicaliste du Flamengo de se retrouver au Panthéon du futebol brésilien. Une année faste pour le club carioca tout juste auréolé de son premier titre national la saison précédente, qui s'octroie deux nouveaux trophées à quelques mois d'intervalles: la Copa Libertadores aux dépens des Chiliens du CD Cobreloa après un match d'appui à l'estadio Centenario de Montevideo (2-1, 0-1, 2-0). Une finale au caractère unique qui place Arthur Antunes Coimbra, dit Zico, sur un piedestal. Le « Pelé blanc » inscrit les quatre buts de la finale et emmène son équipe à Tokyo pour la vingtième édition de la coupe intercontinentale. Une victoire nette et sans bavure contre les Reds (3-0), les prolos de Liverpool défroqués par la classe de Zico, élu par ailleurs homme du match. C'est l'âge d'or de la section football du Clube de Regatas do Flamengo, créé 70 ans plus tôt (1911) après un désaccord avec quelques joueurs partis fonder Fluminense - le rival historique - qui remporte encore deux titres nationaux par la suite (1982 et 83) avant de rentrer dans le rang. La faute à l'idole des supporters rubro-negra parti monnayer ses talents en Italie, à Udine, où il perd un peu de sa botte magique.


Enregistrer un commentaire

2 Commentaires

  1. Petite précision : encore un titre en 1987, puis un autre en 1992 (celui-là sans Zico il est vrai). Fla : "plus qu'un club" (équipe n° 1 au Brésil avec les Corinthians).

    RépondreSupprimer