BIO EXPRESS DEGRADABLE. Mark Hateley.


Le plus important pour Mark Hateley, c'est le crew (ou le crüe si l'on aime les tatouages de Tommy Lee et Nikki Sixx). Et il en a connu un bon paquet lors de sa longue carrière qui s'étale sur deux décennies bien pleines, depuis ses débuts à Coventry City (1978-83) et la quille à Ross County en 1999 suite à une erreur d'aiguillage alors que tout était conclu avec le New-York Cosmos. Bref. Entre-temps, Attila traîne sa tronche de Hun alors qu'il joue en 9 une saison durant à Portsmouth (1983-84) avant de s'envoler pour l'Italie et le Milan A.C pré-Berlusconi (1984-87) comme au bon vieux temps des conquêtes hunniques vers 452. Malheureusement pas le nombre de buts inscrits par Marko chez les Rossoneri qui part ensuite envahir la Gaule et Monaco (1987-90) pour récolter ses premiers lauriers : un titre de champion de France (1988) sous l'ère Arsène Wenger.

Mais l'Anglais est perfide et Attila passe les années 90 chez lui - ou presque - en Écosse d'abord, chez les Rangers. Un retour gagnant pour Hateley qui truste les titres (6 championnats et 2 coupes) et les premières places au classement des buteurs. Après un quinquennat (1990-95) de conquêtes du côté d'Ibrox et de batailles glorieuses sur les champs écossais - là où Mark Hateley passe, l'herbe trépasse - Attila se range petit à petit et retrouve la paix sur son île. QPR, Leeds et Hull City, c'est pas vraiment le Pérou pour Mark qui perd peu à peu la boule et le sens du but jusqu'à devenir sénile et aigri. Alors qu'on le croyait mort, Hateley Crüe tente un dernier come-back et sème le désordre sur les trésors cachés de l'OM de Tapie alors qu'il fait ses emplettes à St-Maclou. L'instinct du guerrier et du riff sanglant sans doute.

Rock'n'roll star.



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