MAILLOT DE LEGENDE. Pologne.


Coupe du Monde 74 en Allemagne. Les pays de l'Est font leur Révolution. La RDA bat une RFA carrément à l'Ouest pour le coup (mais bien calculatrice quand même). De son côté, la Yougoslavie fait de la résistance dans son groupe de la mort avec le Brésil et l'Ecosse, mais termine second de sa poule et se qualifie pour le deuxième tour. Mieux, la Pologne ridiculise l'Argentine et l'Italie et s'offre un parcours sans faute. Trois victoires et douze buts au compteur dont 7 contre la pauvre Haïti. Pas mal pour cette équipe qui ne paie pas de mine au départ. Ou plutôt si. Des gueules de mineurs de fond qui portent fièrement, torse bombé, le maillot frappé de l'aigle blanc au bec doré sur la poitrine, symbole de la rencontre entre Lech, le fondateur du pays, et l'oiseau royal. Tout au long de ce Weltmeisterschat, la Pologne sera presque royale. L'équipe de Kazimierz Górski continue sur sa lancée en s'arrachant des griffes de la Suède et la Yougoslavie, avant de tomber contre l'Allemagne lors du match décisif du second tour. Au final, la Pologne monte malgré tout sur le podium après un ultime raid contre le Brésil. Après la médaille d'or olympique obtenue lors des J.O de 1972 aux dépens du voisin hongrois (2-1), les Deyna, Lato, Gadocha, Szarmach, Kasperczak et autres confirment le talent d'une génération dorée comme son emblème. La plupart finiront d'ailleurs pratiquement tous leurs carrières à l'Ouest. Une manière de les remercier des services rendus à la Nation durant les années de gloire du football communiste polonais.

Visiblement Deyna a envie de piquer le maillot de Lato.

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