BIO EXPRESS DEGRADABLE. Jean-Noël Huck.


Jean-Noël Huck est un mec incroyable comme le monstre vert qui pourrit la vie de David Banner. Il partage d'ailleurs avec son presque homonyme le goût des fringues. Si l'un se plaît à les déchirer pour montrer qu'il n'est pas content du tout, mais alors à un point pas possible, l'autre plus soucieux de sa garde-robe préfère au contraire en confectionner pour avoir un look qui déchire. Dans tous les cas, l'habit ne fait pas le moine et Jean-Noël Huck se bat aussi pour sa réhabilitation.

Son nom de code est victime de la mode. Dès le début de sa carrière à Mutzig (1967-68), sa ville de naissance le 20 décembre 1948, puis au R.C Strasbourg ensuite (1968-1971), l'Alsacien se démarque d'emblée de ses coéquipiers qu'il juge sévèrement. Sa passion débordante pour le prêt-à-porter suscite en effet les moqueries de la part de ses partenaires peu avertis sur le sujet. Il le reconnaît d'ailleurs lui-même, désolé par l'attitude des collègues : « Il me semble que l'on m'a trop dit, à mes débuts, que je n'étais pas comme les autres, en dehors de la ligne ». Sous-entendu, ta ligne vestimentaire, tu sais où tu peux te la mettre ? Une manière très footballistique de botter en touche sur les sujets qui dépassent du cadre sportif. Une autre époque aussi. Jean-Noël Huck est arrivé trop tôt dans le milieu du ballon rond. A Nice cependant, où il passe une partie de sa carrière professionnelle (1971-78), l'incroyable Huck réalise peut-être la plus belle action de sa vie. La création d'un magasin de vêtements chics comme il en a toujours rêvé. Ainsi naît le « Huck store », un magasin de « fringues à gogo ». Une affaire qui roule comme un galet sur les plages de la Côte niçoise, contrairement à l'O.G.C Nice qui a du mal à faire tourner le ballon sur le pré après la trêve hivernale au mitan des seventies. Champions à l'automne, les Aiglons finissent toujours par se prendre les crampons dans la pelouse en deuxième partie de saison. C'est la mode à l'époque du côté du stade du Ray ! Une erreur de casting pour le Beckham de la Riviera qui, entre temps, est devenu international (17 sélections entre 1970 et 75) grâce à ses performances sportives bien au-dessus de la moyenne.

Par conséquent, après les défilés sur la Promenade des Anglais, Jean-Noël Huck décide de rejoindre la Capitale pour donner plus d'impact à sa collection de fringues et gestes techniques. Dans la Ville Lumière, tel un sans gêne, il enquille les deux clubs parisiens à la suite. Le Paris F.C tout d'abord où l'expérience tourne court après une saison noire et une rétrogradation (1978-79), puis au Paris S.G (1979-81) parce que le couturier Daniel Hechter est dans la place. Manque de bol, ce dernier a quitté ses fonctions de président un an auparavant à la suite d'une sombre histoire de double billetterie. Si la vie parisienne offre mille perspectives à l'Alsacien, sur le terrain c'est une autre affaire. Et pas la meilleure. Jean-Noël Huck déçoit et réalise des performances en demi-teinte. A 30 ans passés, le joueur n'est plus trop dans le coup pour le haut niveau et décide de revenir chez lui en Alsace au F.C Mulhouse qui évolue en deuxième division. C'est un retour gagnant puisque l'équipe réussit l'exploit d'une montée dans la foulée (1982) avant de faire l'ascenseur. Les Mulhousiens piétinent dans l'anti-chambre de l'élite malgré l'arrivée de Didier Six. Jean-Noël Huck, un peu las des batailles de chiffonniers sur les pelouses de la D.2, retourne alors à Strasbourg pour une dernière pige au plus haut niveau national (1984-85). Une expérience mitigée, les chaussettes en bas des chevilles, qu'il termine en qualité d'entraîneur. Jean-Noël Huck est usé comme un jean délavé et signe un dernier contrat en faveur de l'En Avant Guingamp (1986-87). Un poste d'entraîneur-joueur pas vraiment sur mesure pour l'Alsacien qui abandonne le navire au bout d'une saison. Pour rejoindre Nice, sa baie et l'encadrement technique de coach Nenad Bjekovic. Un poste qu'il occupe pendant quelques saisons avant de prendre la direction de l'équipe première de 1990 à 92. Depuis, Jean-Noël Huck a fermé boutique.





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6 Commentaires

  1. "A Nice, chez les p'tits vieux qui sont moins (in)gra(t)s que les rires de ses collègues de vestiaires en son Alsace natale. Une émigration naturelle pour lui au Pays des m'as-tu-vu. "

    En Alsace, chez les boches, il faisait de la propagande pour Vichy ?

    M'E N BATI SIEU NISSART §§§§

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  2. "A Nice, chez les p'tits vieux qui sont moins (in)gra(t)s que les rires de ses collègues de vestiaires en son Alsace natale. Une émigration naturelle pour lui au Pays des m'as-tu-vu."

    Celui qui a écris ça est un enculé de boche d'Alsace de 1ere... Il a qu'a aller a l'Ariane ou aux Moulins pour voir si nous sommes des m'as-tu vu ou des p'tits vieux croulants... Qu'il reste dans son pays de bouffeur de choucroute et de buveurs de bière, et qu'il s'avise surtout pas de foutre un pied sur le sol du Comté...
    PILHAS GARDA, SIEU NISSART ....

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    1. Quand on possède 5 neurones et une seule synapse, on devrait éviter de se répandre en propos aussi imbéciles.

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  3. Ravi que le manque de style et de qualité ne laissent pas indifférent. Sinon pour les insultes, c'est par ici que ça se passe en ce moment...

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