BIO EXPRESS DEGRADABLE. Bruno Conti.


L'amour du maillot. Voilà une expression qui n'est pas galvaudée lorsque l'on parle de Bruno Conti. Né à Nettuno pas très loin de Rome le 13 mars 1955, il intègre son club de cœur lors de la saison 1973-74 à l'âge de 18 ans pour ne plus le quitter ensuite. Une histoire d'amour fou, de passion pour son club, ses couleurs et sa ville que rien ne brise jusqu'à la fin de sa carrière en 1990. Avec, en toile de fond, le stadio Olimpico de Rome et un parfum enivrant de Dolce Vita. 

Bruno Conti, à l'instar de Francesco Totti plus récemment, a le sang giallorosso qui coule dans les veines. Une fidélité sans faille le lie au club romain. Pour l'éternité. Le meneur de jeu a toujours fait preuve de dévotion pour son équipe, l'institution A.S Roma et ses dirigeants quand bien même ces derniers l'envoient au Genoa sous forme de prêt lors des exercices 1975-76 et 1978-79. Deux saisons à se faire les dents en Série B (il est champion en 76) afin de gagner du temps de jeu et de l'expérience avant de devenir un titulaire indispensable de l'effectif romain dès son retour de Ligurie. Chouchou de la Curva Sud, il est aussi un symbole du club. Ses exploits et son talent lui valent également les honneurs de la sélection qu'il côtoie pour la première fois le 11 octobre 1980. La Nazionale affronte le Luxembourg au Grand-Duché dans le cadre des éliminatoires du Mundial 82. Un mois plus tard contre la Yougoslavie, toujours pour les qualifications en Espagne, il inscrit son premier but pour la Squadra Azzurra à Turin (15 novembre). Un départ en fusée qui propulse le milieu romain vers les sommets. Moins de deux ans plus tard, il devient champion du Monde en Espagne et fait partie du onze majeur du Mundial 82. Une distinction personnelle qu'il ne confirme pas au Mexique en 1986. L'Italie est éliminée par la France de Platini dès les huitièmes de finale. Il quitte la sélection après cet échec et totalise 47 sélections au compteur (5 buts).

Sur le plan national, la marque d'amour indéfectible du romain pour les Giallorossi est récompensée par un scudetto en 1983. C'est seulement le second titre national obtenu par la Roma quarante ans après le premier (1942). Autant dire que c'est du délire pour les fans qui devaient se contenter des coupes nationales pour faire la fête. Bruno Conti en rafle quatre au passage à son palmarès (1980, 1981, 1984 et 1986). De quoi donner un bon moral mais Bruno Conti reste sur une énorme déception au cours de la longue carrière romaine : la défaite en finale de la coupe des clubs Champions face à Liverpool (1984) chez lui, dans son stade Olimpico où ce jour-là, Bruce Grobbelaar bluffe les Romains aux tirs au but en chopant la danse de Saint-Guy. A l'approche de la retraite, Bruno Conti joue moins et pense plus à sa reconversion qui le mène au début des années 90 au poste d'entraîneur de la Roma. Une récompense naturelle en quelque sorte pour celui qui a tant donné sur le terrain.




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1 Commentaires

  1. tu quoque fili: son fils daniele(au cagliari)a pour habitude de marquer un but chaque fois qu'il joue contre la roma.

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