KOWEIT. Un cheikh en blanc.

Le fléau des pays du Golfe : Le hooliganisme de milliardaire.

FRANCE-KOWEIT 1982.
Debout : Trésor, Ettori, Janvion, Genghini, Bossis.
Accroupis : Amoros, Soler, Lacombe, Giresse, Platini, Six.

Le second match de l'équipe de France après la taule subie contre l'Angleterre. Autant dire que les Français ont besoin de se refaire la cerise contre le Koweit. Tout se déroule selon un plan prévu sans accroc. La France mène rapidement 3-0 puis le Koweit réduit le score suite à une faute d'inattention de la défense des Bleus. 84ème minute maintenant. Alain Giresse hérite d'un ballon à la limite de la surface de réparation adverse. Il est seul. Un coup de sifflet retentit dans les tribunes. Tout le monde s'arrête un 1/4 de secondes. Puis Gigi poursuit son action et fusille le gardien koweitien. L'arbitre russe Mr Stupar valide le but. 4-1 pour la France. Puis voilà que ça commence à gigoter dans la tribune présidentielle. Le cheikh Fahid Al-Ahmad (frérot de l'émir du Koweit et non pas du Kusturica) s'agite, fait des gestes en direction du terrain et exhorte ses joueurs à quitter la pelouse. Pour lui, le but français, c'est de la grosse gruge car tout le monde a cru au hors-jeu un court instant avec ce coup de sifflet de malheur. Hors de question que ce but soit validé. Et vas-y donc que j'te fais du cinoche dans la tribune quand soudain, ça lui prend comme une envie de pisser, il descend sur la pelouse et vient taper le carton avec ses joueurs, l'arbitre et ses assesseurs. On discute pas mal du pays, du prix du baril qui n'arrête pas d'augmenter en cette période estivale... Et il est question du but aussi. Allez vas-y Popov, une année d'essence gratos et tu me refuses ce pion de Giresse ". Ok, affaire conclue. L'arbitre revient sur sa décision et décide donc de ne pas valider le but d'Alain Giresse. Hidalgo est furax avec son polo et son short qui abrite ses mollets de coq. Il est même refoulé par la Guardia Civil qui l'empêche de pénétrer sur la pelouse !!! Purée, avec le fric, on peut en faire des choses. Pis quand on a du pétrôle et que les autres n'ont pas d'idées, c'est plus fastoche. Les Français marquent finalement un 4ème but en toute fin de match par Maxime Bossis, qui inscrit ce jour là son 1er but international.

En toute fin de match, Bossis lave l'honneur d'Hidalgo !

L'embrouille.

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