MAILLOT DE LEGENDE. F.C Nantes.


Manches vertes ou pas, le maillot des Canaris barré par la pub d'une station de radio n°1 dans le cœur des Français, est aussi célèbre que le canonisé Manufrance des Verts, le RTL du Paris Saint Germain stylisé par Daniel Hechter ou le RMC de l'A.S Monaco. Un bon vieux standard de la D1 à cheval sur deux décennies (de 1976 à 86) reconnaissable par son n°1 en oblique pour une génération pas bancale du tout. Trois titres de champion (1977, 80 et 83) et une coupe de Perrier mais surtout de France (1979), le F.C Nantes est le rival de Saint-Etienne. La domination stéphanoise et sa mécanique bien huilée par le rationnel Herbin chahutée par le chatoyant jeu à la nantaise des esthètes Jean Vincent et Coco Suaudeau. Les beaux gosses bourgeois contre la crassouille ouvrière du Forez. La première manche à Saupin, la revanche à Geoffroy-Guichard. Ou inversement. Puis les rayures apparaissent sur le maillot des Nantais au début des eighties, les barreaux pour Rocher et la descente aux enfers pour les Verts. Nouvelle rivalité. Le Bordeaux de Claude Bez. Moins poilant malgré la moustache du président des Girondins, pas trop adepte du scapulaire.

Henri Michel : la Ferrari des Canaris.


F.C NANTES 1976-77
De gauche à droite : Eric Pécout, Maxime Bossis, Omar Sahnoun, Bruno Baronchelli, Loïc Amisse, Oscar Muller, Bernard Vendrely, Thierry Tusseau.
Au milieu : Henri Michel.

Enregistrer un commentaire

0 Commentaires